poésies sur le vent

Le vent

Il vente, il vente,

Et dans les arbres, le vent chante.

Il a chassé les feuilles mortes

Et longtemps crié dans les bois.

Avez-vous entendu sa voix

Quand il sifflait sous notre porte ?

Il vente, il vente,

Et dans les arbres, le vent chante.

Isabel Jaccarel

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Vent de dong

Depuis vendredi dernier,
Ding dong, ding dingue,
Dehors et dedans,
Ding dong, ding dingue,

S’agite le vent.

Un vent sans ding

Un vent sans dong

Mais un vent ding dong,

Un vent de dingue.

Dis-donc le vent,

Tu t’entends ?

Dis-donc le vent,

Tais-toi donc un temps !

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Je suis le vent

– Ouvrez les gens ! Ouvrez la porte !

Je frappe au seuil et à l’auvent*.

Ouvrez les gens ! Je suis le vent

Qui s’habille de feuilles mortes.

– Entrez, Monsieur, entrez, le vent,

Voici pour vous la cheminée

Et sa niche* badigeonnée*,

Entrez chez nous, monsieur le vent.

Émile Verhaeren

*auvent : petit toit, au-dessus d’une porte.

*niche : creux aménagé dans le mur.

*badigeonnée : peinte en blanc.