Le mythe d’Arachné

Les élèves ont pris connaissance de cette histoire de la mythologie grecque. Ils s’en sont inspirés à leur façon pour créer des histoires selon leur logique.

A vous de trouver le lien…

 

Le mythe d’Arachné

 

Arachné, une jeune fille qui tenta de défier la déesse Athéna. Arachné avait un don incomparable dans l’art du tissage. Elle avait tant d’habileté, tant de finesse que toutes ses créations étaient de pures merveilles. Sa réputation ne tarda pas à faire le tour du pays. Tout le monde pensait qu’elle était l’élève d’Athéna. Mais la jeune femme était persuadée d’être meilleure qu’elle !

Irritée Athéna ne tarda pas à faire son apparition devant Arachné et de la mettre au défi. Très vite un concours s’organisa entre les deux femmes. Toute la ville avait accouru pour voir le spectacle. Alors chacune de leur côté, elles commencèrent à tisser avec la plus grande concentration. Avec l’aide des Dieux, Athéna tissa une magnifique toile avec des fils d’or et pourpre, représentant la scène de son combat et sa victoire contre le Dieux Poséidon. La toile était merveilleuse, époustouflante, pour Athéna la victoire était évidente. Mais à côté Arachné fit un travail plus que remarquable. La toile était tellement magnifique que tous les regards se portaient sur elle, oubliant totalement l’œuvre d’Athéna. Il fallait se rendre à l’évidence, la plus grande tisseuse de tous les temps était Arachné !

Folle de rage devant un si beau travail, Athéna se précipita sur la toile et commença à l’arracher, la réduisant en mille lambeaux. Apeurée, la jeune tisseuse se réfugia en courant dans sa chambre. Elle prit une longue ficelle, la noua autour de son cou et se pendit !

Quand Athéna vit sa rivale, elle eut pitié. Elle lui redonna ainsi la vie mais lui dit : « Vis, mais reste suspendue, misérable ! Si tu prétends être si douée pour le tissage alors tu tisseras toute ta vie ! »

Puis elle métamorphosa Arachné en… araignée ! C’est ainsi que la jeune femme devint la mère de toutes les araignées qui tissent leur toiles jusque dans nos maisons.